Cervantès et son personnage sont plus qu’espagnols et relèvent de la littérature universelle, et chacun peut s’y refléter, tout comme nous y voyons notre ministre de l’Intérieur évoluer, à la manière du Castillan, contre les modernes moulins à vent agités par les médias !
L’antisémitisme en est un, tout comme le fut pour l’aïeul du radical-socialisme français, l’anticléricalisme.
Il est vrai qu’une littérature antisémite déclarée telle se déchaîna depuis la moitié du 19ème siècle, et ce dans les milieux de gauche, et le nom le plus célèbre fut Drumond, aussi enragé contre ce qui était alors l’immigration venant d’Allemagne que contre l’Empire qui semble se réveiller aujourd’hui, comme Brunehilde sur la scène de l’opéra wagnérien !
La droite était au contraire plus modérée car la crème de la société, comme on désignait joliment, les couches les plus enrichies, se liait, jusque dans de célèbres mariages, avec cette immigration allemande autour des Rothschild ! A cette immigration appartenait par exemple le prêtre et confesseur de l’Impératrice Eugénie, l’épouse de Napoléon III ; confesseur qui défroqua et abandonna la religion, à la chute du monarque !
Cette tradition antisémite gauchiste se retrouve, dans les milieux syndicaux ou anarchistes qui formaient une aile importante de soutien au maréchal de France, Philippe Pétain, dont il est question dans les cérémonies parisiennes sur la déportation de familles organisées, en effet par l’Etat français, en cela Chirac et Mr. Normal ont raison, -toutes familles de citoyenneté étrangère et majoritairement polonaises que les conditions d’armistice nous obligeaient à renvoyer en Pologne- ; mais bien sûr chacun feint d’oublier (ce que répétait notre compatriote de Périgueux feu Henri Amouroux (1920-2007) qui a écrit d’excellents livres sur la période en question) que l’Union Générale des Israélites de France – peu inquiétée à la Libération du territoire et absoute - participa à l’organisation de la fameuse rafle du Vel d’Hiv ; et qu’elle dirigeait le camp de Drancy, en la personne du colonel Blum qui sera déporté.
Le contenu de l’antisémitisme est sommaire et sa forme utopique, tout comme l’anticléricalisme et les antipathies ; il est même au besoin un art de contrôler l’opposition.En revanche, cette forme qui ressemble aux Moulins à Vent pris pour des chevaliers menaçants par Don Quichotte, est très commode pour justement dissimuler les vraies oppositions faites à l’entité sioniste : M. Valls rappelle la guerre ancienne, ou l’épisode mal éclairci de l’affaire Merah, pour mieux masquer notre appui au bellicisme qui incendie l’Orient ! Et notre participation à l’entraînement des terroristes agitant le faux drapeau islamique ! Et qui sont des pirates dans la tradition ancienne, au service de S.M Britannique aussi et toujours !
Il est remarquable du reste qu’à l’intérieur de l’entité sioniste des manifestations de mécontentement aient lieu contre les duperies et les promesses trompeuses faites aux habitants de la Russie auxquels on présente la Palestine comme leur patrie ancestrale.
Au besoin une « résurgence de l’antisémitisme » sera organisée, pour serrer les rangs, des signes provocateurs apparaîtront dans les cimetières, sur les murs des établissements religieux, couvrant ainsi, non pas la simple pierre, mais le tableau réel des souffrances arabes d’Orient.
Quant à l’antichristianisme de cour, entendez celui contre ces Syriens orthodoxes que le fameux saint Paul était parti pourchasser avant d’être arrêté par un véto céleste, selon ce qu’il dit, il se porte bien : la hiérarchie syrienne est dénoncée comme complice de tous les crimes imaginaires ; et comme au théâtre, on entend le ténor Netanyahou (qui peut aussi chanter aux Etats-Unis, ayant la double nationalité) affirmer que le monstre des temps modernes est l’Iran, et chacun de se taire, car il voit sa raison transformée par les médias et le ministre don quichotesque en propos aussi réellement dangereux que l’étaient les branches des moulins à vent dans la fable espagnole !