Vos cheveux de terre labourée par des Anges,
Visibles à mes yeux, que remuent vos lèvres
Observant le regard sous vos prunelles sages
Comme sont deux soleils en d’autres mondes rares,
Me disent que votre âme est un feu rayonnant,
Et si je disparais dans un monde inconnu,
J’aurai au moins reçu de l’Iran passionnant
En vos traits et votre air retenu
L’Idée de ces sept cieux où le Prophète guide
Ceux qui remarquent en vous d’Allah la main de l’aide !
Si j’étais né peintre, dans la Hollande riche
Près de ghettos sordides que Rembrandt portraiture,
Alors que ses parents par une étude sèche
De la philosophie, voulaient un maître austère,
Ce silence brillant du regard sur le front
Qui vous distinguera, eût décidé mon choix,
Et un fort clair-obscur, dans le violet du rond
D’un aimable visage, vous présentait aux rois !
J’ignore votre sort, qui n’appartient qu’à Dieu,
Mais il m’en dit assez pour renaître joyeux !