Il était en Hongrie une région boisée*Où le clergé chrétien était bien fortunéChoyé dans les villages et parfois la riséeDe viles créatures qui ont Buda** ruiné !
La ville était prospère, aux aigles autrichiennes,Et comme Prague aussi, de couleurs fort vivesRespirait des Magyars les mœurs fort anciennes,Se croyant d’Attila, l’écume sur ces rives
D’un Danube agrandi, plus large que dans VienneEt portant de Franz Liszt*** la musique tzigane
L’un de ces prélats, défendit après guerreUn peuple offusqué par les sectaires tchèquesImitant des Français l’arrogance altièreDe briser toute Foi par des lois maçonniques.C’est cela que Tiso, le Président évêqueMéditait en avril, en présentant ses voeuxAu Taureau allemand, qui restera uniqueAux ailes déployées devant un Christ joyeux !
Car il ne suffit pas de pendre**** un tel ChrétienPour éteindre le feu de l’Enfer qui nous tient.
*La Slovaquie
**Capitale de la Hongrie, devenue Budapest en 1873
***Franz Liszt (1811-1886)
****Monseigneur Josef Tiso fut pendu par les « communistes », livré par les Alliés, alors qu’l était en Autriche .C’est lui qui demanda la protection allemande et détermina le Protectorat de Bohème-Moravie, terres toujours impériales. Le 20 avril 1939 au Chancelier allemand, en se déplaçant en personne à Berlin, pour son cinquantième anniversaire. Sous le signe du Taureau, d’où la mort par coup de feu dans la bouche !