Le paradis trouve dans un velours sa clef,
Ouvrant vers le sommet de la vie triomphante ;
Mais votre voile aussi évoque une nef,
Qui se laisse guider par la vague expirante.
Aucun mot ne traduit la sensation muette,
De marins qui ont vu une forme splendide
Emerger sur leur pont, quoiqu’étant impuissante,
A donner l’impression d’une beauté féconde.
Votre cou délicat ferait fuir la sirène,
Et l’équipage enfin rassuré de sentir
Sur un visage clair une humeur si sereine,
Vous adopterait vite, prêt à repartir.
Et le style élancé qui fait votre nature,
Lui semble un figuier droit, enraciné en terre !